Description
Anis vert d’Espagne vrac Fait Maison 100% Naturelle 90 gr
Originaire de l’Est du bassin Méditerranéen, l’anis va se répandre tout autour de la Méditerranée, notamment en Grèce et en Égypte. La première trace écrite de l’épice provient du célèbre papyrus d’Eber, un des plus anciens traités médicaux, écrit vers 1550 av. J.-C., où il cite l’aromate pour soigner les troubles digestifs, comme diurétique et contre les maux de dents.
Pline l’ancien conseillait déjà cette épice pour ses propriétés contre les insomnies, pour conserver sa jeunesse au visage et pour le bien-être général. C’était un ingrédient incontournable du thériaque, un remède miracle guérissant, selon Pline, toutes les maladies et intoxications. On l’appelait alors « aniketon » qui signifie « l’invincible.
Pythagore a fait l’éloge de son pouvoir thérapeutique, lui attribuant même des vertus surnaturelles, et Hippocrate le cite souvent comme remède, notamment contre la toux et les aigreurs d’estomac.
Dioscoride, au 1er siècle de notre ère, constata que l’anis en décoction « réchauffe, sèche et dissout, facilite la respiration, soulage la douleur, favorise l’élimination urinaire et calme la soif ». La graine a longtemps été considérée comme aphrodisiaque.
C’était aussi un aromate très employé en Chine et en Inde, où elle fait aujourd’hui encore partie du mélange de graines pour fin de repas « Pan Massala », des épices en graines, digestives, que servent les Indiens après le repas, mais aussi de plusieurs mélanges d’épices renommés comme le cinq épices, le mélange pour pain d’épice ou spéculoos.
En France, Charlemagne, qui était féru d’épices, ordonna son usage dans tout l’empire. À cette époque, la plante valait très chère et servait de cadeau pour les grandes personnalités comme les rois ou encore le Pape.
Au Moyen Age, c’est la confrérie des anysetiers qui détient le monopole de l’usage de la précieuse graine, avec laquelle ils confectionnent des élixirs, des sirops et autres préparations médicinales. Cette confrérie existe encore de nos jours sous le nom d’ordre international des anysetiers.
Au 14e siècle, Le Roi Anglais Édouard 1er reconnaît la graine comme une drogue, à cause des mauvais conseils de ses conseillers. Les marchands devaient payer de lourdes taxes pour continuer à en faire commerce, et le prix de l’anis flambe, jusqu’à devenir quasiment aussi précieux que l’or.
Dans la cuisine :
L’anis est riche en anéthol, une substance 13 fois plus sucrée que le sucre blanc classique, c’est pourquoi, c’est un allié de la cuisine gourmande.
On confectionne du sucre aromatisé avec ses graines : mettez 2 cuillères à café de graines d’anis dans un morceau de tissu, nouez-le et mettez-le dans un bocal avec du sucre en poudre pendant une semaine. Brassez tous les 2 ou 3 jours, et vous avez du sucre aromatisé !
C’est surtout une épice des desserts qui s’emploie dans les confiseries de toutes sortes. Dans la pâtisserie et les confiseries orientales, la graine est souvent associée à une eau de rose maison et aux fèves tonka à la saveur d’amande amère et de chocolat, deux associations des plus réussies !
Dans la cuisine japonaise, on marie souvent les graines avec le yuzu japonais et autres agrumes comme la bergamote, pour parfumer les desserts, mais aussi les plats salés.
Les Bienfaits :
- Épice haut qualité
- 100% Produit naturel sans aucun additif
- Pas d’arômes artificiels, Aucun agent de conservation
- Emballé dans une bocal en verre scellier
- Trié et filtré
- Fait maison
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